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UA POU est une petite île des Marquises Nord d'environ 2.000 âmes, perdue dans le Pacifique Sud, à 1347 km au Nord Est de Tahiti. Pour s'y rendre, 3 heures d'ATR sont nécessaires pour relier TAHITI à NUKU HIVA, puis si vous avez de la chance, un petit coucou vous emmènera
jusqu'à nous en 20 minutes si tout va bien...

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lundi 16 janvier 2012

Crash évité de justesse aux Marquises

NUKU ATA, Samedi 14 Janvier 2012, 16h27 (heure locale)

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Après 2 jours d’arrêt des vols du TWIN entre UA POU et NUKU HIVA, les rotations sont reparties de plus belle ce weekend, avec parfois des vols supplémentaires pour acheminer les étudiants de retour vers TAHITI.

14h08: le vol 882 à destination de TAHITI via NKH à quelques minutes de retard. Et c’est avec appréhension que les passagers prennent place à bord: le vent est fort en ce moment sur UA POU, et le décollage parait prometteur en turbulences.

Mais malheureusement, ce ne sera pas du décollage que viendra la plus grosse frayeur des passagers, mais bien de l’atterrissage. En effet, alors que l’avion était encore au dessus des flots, en approche de NUKU ATA, des soubresauts commencèrent à se faire sentir dans la cabine. Puis le pilote se retourna vers les passagers pour leur crier :
     « PANNE MOTEUR! PANNE MOTEUR! Enfilez vos gilets de sauvetage et prenez la position de sécurité. POSITION DE SÉCURITÉ ! »
Dans la cabine se fut la panique silencieuse. Tout le monde essayait d’enfiler à toute hâte son gilet.
Puis ce furent cinq longues minutes, où l’on entendait quelques sanglots d’une jeune fille placée à l’avant gauche de l’appareil, pendant que ceux à la droite, qui avaient le courage de lever la tête et regarder par le hublot, pouvaient apercevoir l’hélice tournant au ralenti.

Cinq longues minutes, pendant lesquelles, les pilotes réussirent à maintenir l’avion en vol et à le poser finalement sans encombre sur la piste de NUKU ATA (Nuku Hiva).

Bizarrement, aucun média n’en faisait état? Censure? Pourtant je tenais l’info de ma collègue, qui la tenait elle même du père d’une jeune passagère.
Finalement, après enquête auprès d’une amie (celle qui pleurait à l’avant gauche de l’appareil) qui avait voyagé sur ce vol, une simple turbulence avait agité l’avion un peu plus fort que d’habitude à l’atterrissage, mais point de gilet à enfiler ou de position de sécurité à adopter…

Encore une fois, “Radio Cocotier” nous  faisait vibrer de peur durant quelques heures en nous faisant dire au fond de nous: “Heureusement, je n’y étais pas!” LOL!